La lettre aux amis

N° 173

Mars 2014

173-lettre-aux-amis-noirmoutier

SOMMAIRE 

Le mot du Président
Itinéraire d'un poilu noirmoutrin : mon grand-père Gendron, dit Jean Delaray, par Georges Dupont
Historique du "Meusien", par Georges Dupont
Louis Boury, marin de l'An 3 de la République, par Philbert Dupont
Un élixir noirmoutrin de longue vie : le "sirop merveilleux pour la conservation de la santé", par Patrick de Villepin
 Quand Florimond Palvadeau venait peindre dans les dunes de l'Epine, par Vincent Cristofoli
- Les noms de bateaux au XVIIIe siècle : Note d'onomastique noirmoutrine, par Claude Bouhier
- Nouvelle de nos archives : Un officier noirmoutrin Charles Denis Garet rappelé sur le front, par Chantal et Christian Trottet
- Les échos de l'île
- Vie de l'association, (Dons et achats)

 

RÉSUMÉ DES ARTICLES DU NUMÉRO 173 

Itinéraire d'un poilu noirmoutrin : mon grand-père Gendron, dit Jean Delaray, par Georges Dupont

Nous avons choisi cet article pour commencer l'année de commémoration de la guerre de 1914-18. Georges Dupont nous parle de son grand-père, menuisier à l'Herbaudière, rappelé sous les drapeaux dès le début du mois d'août 1914. Il avait alors 44 ans. En raison de son âge, il a été versé dans les territoriaux, envoyé vers le front de Verdun puis incorporé dans le Génie grâce à son métier. Il était chargé du ravitaillement et des transports de la Champagne vers le bastion de Verdun. Nous le suivons tout au long de ses déplacements, découvrons avec lui la vie de ces soldats, le « Meusien », les chantiers de construction et d'entretien, jusqu'à son retour peu glorieux à l'Herbaudière en juin 1918.

Historique du « Meusien », par Georges Dupont

Une réseau de chemin de fer a été réquisitionné en septembre 1914 afin d'acheminer des vivres, des hommes et des chevaux vers la plate-forme de Verdun qui se trouvait dans une situation précaire. Son utilité était donc indéniable et pourtant dans la légende de Verdun, seule la Voie sacrée a bénéficié de la reconnaissance officielle.

Louis Boury, marin de l'an 3 de la République, par Philbert Dupont

Dans les archives de l'association, une lettre adressée à la municipalité de Noirmoutier demande des renseignements sur Boury âgé de 20 ans, embarqué sur la corvette « Le Fabius » le 17 octobre 1794 avec 20 autres jeunes Noirmoutrins. Après un voyage plein de péripéties, Louis Boury a été emprisonné à Jersey. Il n'y a plus de traces de l'existence de Louis Boury, disparu comme son frère des registres et documents de Noirmoutier.

Un élixir noirmoutrin de longue vie : le « sirop merveilleux pour la conservation de la santé », par Patrick de Villepin

Des ingrédients et une recette, il n'en faut pas plus pour vivre bien et longtemps. Mais cette improbable recette est signée de Josse Hertsfelt, gouverneur en retraite de l'île de Noirmoutier. Il a en effet rédigé lui-même la lettre et la recette d'une écriture sans tremblement alors qu'à cette date, en 1721, il approchait les 95 ans, preuve indéniable de l'efficacité du traitement. Cet article dépeint la personnalité de cet homme entreprenant, à la fortune considérable et généreux. Un article riche en informations, mais qui ne nous dit cependant pas d'où Josse Hertsfelt tient cette recette, ni si c'est à elle qu'il doit d'avoir vécu aussi longtemps. Il reste à la tester pour savoir s'il s'agit du médicament de futurs centenaires...

Quand Florimond Palvadeau venait peindre dans les dunes de l'Epine, par Vincent Cristofoli

L'acquisition récente de trois tableaux de Florimond Palvadeau par les Amis de l'Ile de Noirmoutier a donné l'occasion de présenter ce peintre noirmoutrin et d'aborder son œuvre. Ces tableaux étant sans titre, il reste à trouver l'endroit représenté, un travail aisé pour une vue de l'Anse Rouge ou pour une ramasseuse de fagots qui pourrait situer la scène au Pélavé ; en revanche, il est moins facile de reconnaître les dunes de l'Epine. Grâce à un travail de comparaison et de déduction, l'auteur est arrivé à cette identification. Une évidence cependant : ces tableaux sont dus à un amoureux de l'île et de la nature.

Les noms de bateaux au XVIIIe siècle. Note d'onomastique noirmoutrine, par Claude Bouhier

Des milliers de bateaux noirmoutrins ont porté un nom qui permettait de les identifier. Deux périodes sont étudiées ici, de 1711 à 1720 et de 1781 à 1790. Les noms peuvent être des prénoms, des noms de saints, des prénoms associés à des épithètes dont on peut penser qu'ils sont des qualités souhaitées pour les bateaux. Mais il n'y a de toute évidence aucune originalité dans les noms de bateaux noirmoutrins car on retrouve les mêmes noms dans les mêmes proportions pour les bateaux de la Baie.

Nouvelles de nos archives : Un officier noirmoutrin Charles Denis Garet rappelé sur le front, par Chantal et Christian Trottet

En cette année de commémoration de la Première Guerre mondiale, il convenait de consulter nos archives relatives à cette période. Parmi celles-ci, dans le fonds Charley Garet, de nombreux documents rédigés par son père Charles Denis qui participa à la guerre. Ces documents manuscrits ont été déchiffrés afin de les rendre lisibles : rapport de perte d'objets personnels pour ses hommes, rapport d'inspection et de surveillance des travaux défensifs, rapport sur le matériel qui équipe les combattants.