Le trait de côte

Le littoral et les tempêtes, surtout Xynthia

A la suite des dégradations de la tempête fin novembre 2009, des travaux de protection du littoral ont été effectués pendant l'hiver, principalement aux Eloux et à la Martinière : installation de perrés de haut de plage avec renforcement arrière en sable.

 

actu-environnement-xynthia-01


On revient à un système de structures par enrochement, ce qui peut rassurer en apparence mais qui va montrer les mêmes effets pervers que dans le passé : démaigrissement à l'aval et affouillement à l'arrière.
Aux Eloux, l'enrochement, en direction de Punta Lara, s'arrête au milieu de la plage avec en plus un accès à la mer installé à cet endroit.

 

actu-environnement-xynthia-02actu-environnement-xynthia-03

 

L'île de Noirmoutier a été relativement épargnée, même si les dégâts y sont bien réels : le plus fort de la tempête Xynthia est passé à 200 km plus au sud par un coefficient de marée de 102 (48 heures plus tard, le coefficient était de 116).
Quelques maisons et entreprises ont été inondées et endommagées en raison de la surcote exceptionnelle de marée. La côte, dans son ensemble, a bien tenu, même si celle-ci a reculé un peu partout.
Les secteurs les plus vulnérables ont bien résisté : L'Hommée et ses pieux hydrauliques a seulement perdu un peu de son sable, de même à Punta Lara.
Aux Eloux, la dune, renforcée par le nouvel enrochement, a relativement bien résisté, mais la vulnérabilité s'est déplacée à l'extrémité de l'enrochement où le relief dunaire n'excède pas 2m.
La côte y a reculé de 3m et ce sera désormais le secteur le plus sensible si rien n'est fait d'ici l'hiver prochain. Les dégâts observés, en aval, sur la côte de la Guérinière sont à mettre en relation avec la tempête certes, mais ils sont inévitablement accentués par cet enrochement.
Le secteur de la Tresson doit aussi être très surveillé désormais.

actu-environnement-xynthia-04actu-environnement-xynthia-05